Cet article est superbement illustré par Marianne Tricot !    
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Le brainstorming est la toute première méthode de créativité de groupe proposée puis les années 1930. Adulé par certains, d’autres le jugent, au contraire, complètement inefficace. Même parmi les chercheurs, d’importantes controverses ont lieu. Pourtant, lorsque cet outil est bien utilisé, il peut s’avérer diablement efficace pour faciliter la créativité collective, tant dans le monde de l’éducation que dans les entreprises. Alors… comment organiser un brainstorming qui fonctionne ? Et surtout, comment se fait-il que mettre les individus en groupe, et donc les pousser à collaborer à partir de leurs différentes connaissances et de leurs différents points vues, ne soit pas suffisant ?

La genèse du brainstorming
La venue des idées a longtemps été considérée comme un processus spontané, sur lequel nous n’aurions aucun contrôle. Nous serions condamnés à attendre patiemment que notre créativité capricieuse daigne se manifester. Mais cette vision des choses a radicalement basculé. Nous sommes dans les années 1930 et Alex Osborn travaille dans une agence de publicité. Régulièrement, il doit trouver des idées pour satisfaire ses clients. Impossible pour lui d’attendre sagement que l’inspiration vienne toute seule ! Pour trouver des idées, il a l’habitude de réunir dans une salle plusieurs de ses collaborateurs et d’échanger avec eux. Mais ces réunions lui semblent peu efficaces : certains effets de groupe reviennent inlassablement freiner la créativité. En particulier, il remarque que nous avons tendance à juger les idées de manière positive ou négative, à l’instant même où elles sont exprimées.

Imaginez : quelqu’un prend l’initiative de formuler une idée qui sort de l’ordinaire et son collègue lui répond immédiatement : « Ah non, ça ne marchera jamais ! ». Ou au contraire « Génial, voilà l’idée qu’il nous faut ! ». Dans les deux cas, ces réactions vont largement freiner la recherche d’idées alternatives.

Ce type de réponses spontanées pourrait être à l’origine de malaises sociaux, créant ainsi des situations de honte ou de gêne, et empêchant de libérer la parole des uns et des autres. En lisant ces lignes, toutes les personnes confrontées à des groupes de travail, que ce soit en entreprise ou dans le monde de l’éducation, ont certainement des situations vécues qui leur viennent en tête.

 

Comment donc améliorer l’efficacité de ces moments collectifs ? Comment éviter que le groupe ne se dirige spontanément dans ces dynamiques contre-productives ?

Alex Osborn travaille alors sur un ensemble d’étapes à suivre et de règles à respecter. En 1938, il organise sa première séance expérimentale. Les participants baptisent la démarche « brainstorming » pour désigner une prise d’assaut (« to storm ») mentale (« brain »). La toute première méthode de créativité est née !

Quinze ans plus tard, en 1953, le publiciste américain publie un livre intitulé « Applied Imagination », dans lequel il posera les bases d’un ensemble de techniques, dont celles du brainstorming. Cette méthode s’est ensuite diffusée dans le monde entier, dans le monde des entreprises mais aussi celui de l’éducation. Qui n’a jamais tenté de mettre en commun ses idées et celles d’autres personnes pour tenter d’obtenir de nouvelles idées plus créatives ?

Le problème, c’est que le simple échange d’idées et de connaissances ne suffit pas à créer un bon fonctionnement de groupe. Connaissez-vous les ingrédients indispensables au fonctionnement d’un BON brainstorming ? Car le nom de cette méthode est aujourd’hui utilisé pour désigner une variété de pratiques, parfois loin de la vision initiale d’Osborn, et souvent contre-productives.

Les ingrédients d’un BON brainstorming d’après Alex Osborn

1) Les règles d’or :

Quand un article (scientifique ou non) présente le brainstorming, il mentionne généralement quatre règles d’or :

  1. Chercher un maximum d’idées, en se concentrant sur la quantité plutôt que sur la qualité des idées,
  2. Ne pas critiquer les idées, suspendre son jugement (qu’il soit positif ou négatif),
  3. Accueillir les idées inhabituelles, y compris les plus farfelues,
  4. Rebondir sur les idées des autres.

Ces quatre principes définis par Alex Osborn visent à maintenir le groupe dans une dynamique spontanée, stimulante et sécurisante, qui serait nécessaire à la mise en place d’un cadre permettant une plus grande créativité.

2) Le rôle central du facilitateur :
Par ailleurs, d’après Osborn, il est indispensable que le brainstorming soit piloté par un animateur. On le nomme aujourd’hui un « facilitateur ». Celui-ci a pour rôle d’annoncer et de faire respecter les règles, de surveiller l’écoulement du temps dédié à l’atelier de brainstorming, de faire circuler la parole au sein du groupe et d’encourager les participants dans la démarche de générativité.
3) L’expérience et le temps :

Si le brainstorming peut avoir l’air assez enfantin, construire et animer un atelier de créativité n’est pas si facile que cela en a l’air ! Pour que les meilleurs ingrédients soient réunis, il est important que le facilitateur soit entrainé pour être compétent, et que les participants aient, eux aussi, une bonne expérience de la démarche.

Comme le note la chercheuse Marine Agogué (Agogué 2016) : « Osborn était entouré de publicitaires, d’individus rompus à l’exercice de proposer quasi quotidiennement une nouvelle phrase, une idée surprenante, un slogan séduisant. Cet aspect très spécifique du brainstorming est souvent passé sous silence, et nombre de contextes d’utilisation du brainstorming se font aujourd’hui avec des individus non formés et non habitués aux spécificités de la recherche d’idées créatives. »

De plus, contrairement aux pratiques que l’on retrouve régulièrement, le brainstorming ne doit pas non plus être considéré comme une fin en soi. Osborn le voyait plutôt comme une étape du processus créatif, qui devait être complétée d’autres moments et d’autres outils. Par exemple, un brainstorming encourage à diverger, c’est-à-dire à produire un grand nombre d’idées pour résoudre un problème, en cherchant des idées dans différentes voies de solutions. Celles-ci sont souvent encore floues après la première phase de générativité, et nécessitent d’être retravaillées. Il doit alors s’en suivre un travail de convergence, consistant à trier et améliorer ces idées, afin d’en évaluer la pertinence et l’adéquation par rapport au problème posé initialement.

 

4) La complémentarité du travail collectif et du travail individuel :
Enfin, le publicitaire américain ne prétendait pas à une supériorité de la créativité collective sur la créativité individuelle. Tel qu’il le mentionne, “Certains ont fait l’erreur de penser que ces efforts collectifs étaient destinés à remplacer les efforts individuels. En réalité, le brainstorming est recommandé seulement comme un complément de l’idéation individuelle” (Osborn, 1943, p. 142). Il apparaît alors nécessaire de considérer le travail collectif comme un élément complémentaire du travail individuel, mais aussi de considérer le travail individuel comme nécessaire et préparatoire à l’atelier collectif.

Malheureusement, le brainstorming a mal vieilli et les quatre ingrédients que nous avons listés ci-dessus sont rarement réunis. La méthode a peu à peu été déformée et simplifiée à l’excès. Dans beaucoup d’entreprises, on la réduit à ses quatre règles, sans animateur, ni formation des participants. La créativité collective est même parfois devenue un dogme que l’on ne questionne plus, comme si on était systématiquement plus créatifs à plusieurs.

Dans l’éducation, il sera utilisé comme une méthode par défaut surtout pour les enseignants qui apparaissent démunis face au manque d’outils de stimulation de la créativité. En effet, la créativité a longtemps été réduite à des espaces d’expressions ou de loisirs scolaires, sans que les mécanismes cognitifs sous-jacents ne soient compris. Aujourd’hui, de plus en plus d’études démontrent que cette fonction est associée à l’intelligence (Benedek et al., 2014) ou encore à des mécanismes cognitifs qui sont impliqués dans différents domaines de raisonnement ; tels que les domaine de l’écriture (Cassotti et al., 2019), ou encore du raisonnement utilisé dans la résolution de problèmes logiques et arithmétiques (Cassotti et al., 2016). Il apparaît alors primordial de proposer aux enseignants plus de ressources pour organiser un BON brainstorming, afin de tirer le meilleur de leurs élèves et leur permettre de développer ces compétences de générativité. Ces derniers n’ont pas été formés à ce type de méthode et sont soucieux d’améliorer le travail de groupe de leurs élèves.

 

Les débats scientifiques à propos des effets du brainstorming

Suite aux travaux d’Osborn, dès la fin des années 1950, des chercheurs en psychologie vont questionner le rôle et les bienfaits des groupes de brainstorming comparés à la créativité des individus qui travaillent de façon isolée. 

L’étude la plus connue a été menée sur des étudiants de l’université de Yale (Taylor, Berry & Block, 1958). Les scientifiques ont comparé les performances des individus qui travaillent en groupe de quatre avec la méthode du brainstorming, avec celles de quatre personnes qui travaillent de façon isolée. Les résultats montrent alors que les participants isolés produisent collectivement plus d’idées (plus grand nombre et plus grande originalité des idées) que les groupes en brainstorming. Les auteurs en concluent que le brainstorming ne stimule pas la créativité, et qu’au contraire, le travail de groupe diminue la créativité des participants.

De nombreux médias se sont emparés de ces résultats. Aux États-Unis, un article intitulé Groupthink, The brainstorming myth publié dans The New Yorker a reçu beaucoup de visibilité. En France, Le Figaro titre Pourquoi le brainstorming est un échec depuis 64 ans. Et Slate n’hésite pas à tout simplement afficher “Le brainstorming ne marche pas”.

Dans les années qui ont suivi, des dizaines d’autres études scientifiques ont été menées avec des protocoles similaires, la plupart arrivant aux mêmes résultats : le brainstorming réduit le nombre d’idées générées par les individus  (Byron, 2012 ; Diehl & Stroebe, 1987 ; Isaksen, 1998).

Alors que certaines études suggèrent que le brainstorming diminue à la fois le nombre et la qualité des idées générées en bloquant les individus sur des types de solutions qui apparaissent communs à tous  (Kohn & Smith, 2011), d’autres ont montré que le nombre d’idées ne garantit pas leur qualité. Par exemple, selon les résultats de Rietzschel et al., (2006), même si les individus isolés génèrent plus d’idées que les individus en brainstorming, les idées générées sont jugées aussi créatives dans les deux conditions.

Scott Isaksen (1998) a tenté de comprendre d’où provenaient les différences entre les études existantes. Il passe en revue cinquante études sur le sujet. Il remarque alors que la plupart des protocoles expérimentaux scientifiques présentent les même défauts : les participants n’ont aucune expérience du brainstorming (ils ne reçoivent pas de formation dans 86% des cas) ; le temps est trop court (12 minutes dans l’expérience de Yale) ; les participants ne sont pas particulièrement motivés par le problème à résoudre et il n’y a pas de facilitateur (dans 86% des cas). Ainsi, les « brainstormings » évalués par ces études ne respectent pas les critères qu’Alex Osborn énonçait comme nécessaires pour qu’un groupe puisse bien fonctionner.

Les résultats mettant en échec l’efficacité du brainstorming sont donc à relativiser. Que se passe-t-il quand, au contraire, un brainstorming réunit les bons ingrédients ?

Mais alors … Dans quelles conditions le brainstorming fonctionne-t-il ?

Heureusement, étudier scientifiquement le brainstorming ne revient pas nécessairement à l’évaluer de façon binaire (ça fonctionne, ça ne fonctionne pas…). Une approche plus constructive consiste à explorer, au contraire, les conditions efficaces de son fonctionnement.

Par exemple, Isaksen (2005) met en évidence plusieurs effets qui empêchent les groupes de collaborer, d’échanger des informations, de s’écouter les uns les autres, et qui mènent finalement à une diminution des performances de créativité :

    • La peur d’être jugé : la présence des autres peut nous conduire à ne pas exprimer certaines de nos idées audacieuses. Le groupe se contente alors d’explorer la voie la plus consensuelle, qui sera partagée par le plus grand nombre d’individus.
    • L’abandon du groupe : quand on travaille en groupe, on peut se reposer sur les autres et en faire le moins possible. On parle de « paresse sociale » ou d’un « passager clandestin ». Une fois qu’un des membres du groupe a abandonné, d’autres peuvent être encouragés à le suivre. C’est un « effet ventouse ».
    • Des problèmes structurels : la discussion collective peut ralentir l’expression d’idées, tout simplement car on ne peut pas parler tous en même temps.
Imaginez un groupe de cinq lycéens en cours d’histoire qui doivent inventer une scène de théâtre sur le thème de la guerre froide. Un premier accapare la parole, sans se rendre compte qu’il ne laisse aucune place pour que ses camarades s’expriment. Un second a une idée en tête mais elle lui paraît trop farfelue, il décide de la garder pour lui. Un troisième, qui n’a pas du tout envie d’être là, consulte discrètement son smartphone sous la table et attend que ça passe. En le voyant faire, les deux élèves restants choisissent de l’imiter. Finalement, un seul élève aura exprimé ses idées et aura beaucoup de mal à faire avancer le groupe. L’enseignant, qui souhaite encourager le travail en groupe, peut alors se retrouver bien démuni.
Mais Isaksen ne s’arrête pas à ces obstacles et explore dans quelles conditions ils peuvent être dépassés. Il teste alors neuf conditions différentes de travail, dont plusieurs variantes du brainstorming. Ses résultats suggèrent que la présence d’un facilitateur entraîné est indispensable. En l’absence de facilitateur, Isaksen trouve des résultats similaires à l’étude de Yale : les individus isolés produisent plus d’idées que ceux en groupe. En revanche, lorsqu’un facilitateur est présent, les groupes en brainstorming sont beaucoup plus efficaces que les individus isolés : ils proposent en moyenne plus de cinq fois plus d’idées que le même nombre d’individus isolés.

Enfin, d’autres études se sont intéressées à différents mécanismes qui pourraient être à la base des difficultés sociales observées lors des brainstormings, y compris dans des situations où aucun facilitateur ne serait présent. Ainsi, Paulus & Yang (2000) démontrent qu’une simple consigne consistant à demander aux participants de bien faire attention aux idées des autres membres du groupe dans le but de les énoncer après le brainstorming augmente significativement 1) la qualité des idées proposées lors du brainstorming, et 2) la qualité d’un futur travail de ce groupe sur le même sujet. D’après les auteurs, porter attention aux idées d’autrui permet d’améliorer les capacités des uns à rebondir sur les idées des autres.

Pour conclure … 
Les méthodes de créativité collective sont des outils très utiles, tant pour les entreprises que pour le monde de l’éducation. En un siècle, de nombreuses méthodes sont nées et le terme de « facilitateur » a même évolué en un métier à part entière. Cependant, il semble que ces pratiques peinent à progresser. Les connaissances sur ces méthodes sont encore éclatées, peu organisées, et de nombreux mythes continuent de nous handicaper.

Parfois, en dépassant d’anciens mythes nous en avons créé de nouveaux. Par exemple, si nous avons largement dépassé l’image du créateur solitaire, il est dommage que nous tombions parfois aujourd’hui dans le cliché inverse en se laissant piéger par l’utopie de la magie de l’intelligence collective. Comme si travailler à plusieurs nous rendait systématiquement plus créatifs, quelles que soient les conditions.

Il nous semble que c’est à la jonction entre le travail des scientifiques et celui des facilitateurs d’ateliers que peuvent s’écrire de bonnes pratiques pour bien utiliser ces outils. C’est pour cela que nous vous proposerons très bientôt un article regroupant plusieurs “bonnes méthodes” pour animer un bon brainstorming sans formation au préalable. Ces recommandations seront issues à la fois des résultats découlant d’études scientifiques mais aussi de l’expérience de facilitateurs.

Enfin, si vous êtes enseignant, nous espérons que cet article vous donnera envie d’essayer différentes méthodes de brainstorming en classe. Si vous le souhaitez, vous êtes les bienvenus pour participer à notre programme de recherche qui teste l’efficacité de différentes méthodes. Ce programme permet aux enseignants d’acquérir des méthodes à utiliser en classe, mais aussi de comparer leurs effets tout en participant à un programme de recherche mené par des chercheurs – si vous êtes intéressés, contactez-nous ICI !

A PROPOS DES AUTEURS

  • Jules Zimmermann

Diplômé en sciences cognitives, enseignant à l’université et formateur en entreprise, Jules participe à de multiples projets de médiation scientifique, en essayant de faire le pont entre la recherche scientifique et la facilitation. Il écrit sur un blog dédié à la créativité et publiera le 6 mai 2021 son premier livre, dédié aux mécanismes de la créativité : Dans la Baignoire d’Archimède.

  • Anaëlle Camarda

Docteure de psychologie cognitive du développement, chercheuse en à l’Université Catholique de Louvain (Belgique) et enseignante à l’Université Paris-Dauphine,  Anaëlle est la présidente de l’association du CoRéCRÉ, et s’intéresse au développement des mécanismes cognitifs qui sous-tendent les compétences de créativité. Plus particulièrement, elle tente de comprendre comment ces mécanismes se développent, et comment ils peuvent être stimulés via différentes méthodes utilisées en laboratoire ou sur le terrain (en classe ou en entreprise).

BIBLIOGRAPHIE DE L’ARTICLE

  • Agogué, M. (2016). Alex F. Osborn-Le brainstorming, premier outil de support à la pensée créative. Éditions EMS.
  • Benedek, M., Jauk, E., Sommer, M., Arendasy, M., & Neubauer, A. C. (2014). Intelligence, creativity, and cognitive control : The common and differential involvement of executive functions in intelligence and creativity. Intelligence, 46, 73‑83.
  • Cassotti, M., Agogué, M., Camarda, A., Houde, O., & Borst, Gregoire. (2016). Inhibitory Control as a Core Process of Creative Problem Solving and Idea Generation from Childhood to Adulthood. New Directions for Child and Adolescent Development, 151, 61‑72.
  • Cassotti, M., Camarda, A.,& Bouhours, L. (2019). Des groupes de formation action en créativité. In Houdé, O. & Borst, G. (Eds.), Le cerveau et les apprentissages. Paris : Nathan.
  • Diehl, M., & Stroebe, W. (1987). Productivity loss in brainstorming groups : Toward the solution of a riddle. Journal of personality and social psychology, 53(3), 497.
  • Kohn, N. W., & Smith, S. M. (2011). Collaborative fixation : Effects of others’ ideas on brainstorming. Applied Cognitive Psychology, 25(3), 359‑371.
  • Isaksen, S.G. (1998), « A review of brainstorming research : Six critical issues for inquiry », Creative Research Unit, Creative Problem Solving Group-Buffalo.
  • Isaksen, S.G. et Gaulin, J.P. (2005), « A reexamination of brainstorming research : Implications for research and practice », Gifted Child Quarterly, vol. 49, n° 4, p. 315-329.
  • Osborn, A. F. (1953). Applied imagination

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